L’ÉGLISE DE SOULIGNONNES
L’ÉGLISE DE SOULIGNONNES
XIe et fin du XIXe siècle
Le portail de l'église, détérioré à la Révolution, est restauré vers la fin du XIXe siècle. La nef comprend trois travées inégales. L'abbé Richard, curé de la paroisse en 1696, veut faire fondre une nouvelle cloche. Madeleine de Sollièresn châtelaine de Soulignonnes, est sollicitée pour le parrainage et le financement, mais refuse.
Le seigneur de Nieul et la dame de Ransanne sont alors choisis et la cloche est fondue avec leurs deux noms chez le fondeur de Corme-Royal. Madeleine de Sollière accepte finalement d'être marraine, mais à la condition que seuls son nom et celui de l'évêque de Saintes, Guillaume de La Brunetière, figurent sur la cloche. Cette dernière doit être refondue, mais la châtelaine de paie pas le fondeur et le jour de la bénédiction, le curé de Plassay et l'évêque de Saintes se dérangent pour rien. Le curé paie finalement la cloche, sur lequelle seul figure le nom de l'évêque de Saintes. Elle est installée sans bénédiction.
Croix - 1647
Une grande épidémie de peste ravage la population au XVIIe siècle et décime des familles entières. Ne sachant plus que faire, le curé de la paroisse et les habitants décident de faire des processions de prières afin d'arrêter la maladie. En remerciement, ils font la promesse de monter un calvaire. Celui-ci est dressé le 28 juillet 1647.